Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang. La forme la plus courante est le diabète de type 2: selon l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), près de 90% des personnes diabétiques en souffrent.
Le principal facteur de risque de cette pathologie est l’hygiène de vie et surtout une mauvaise alimentation. D’après une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université Tufts (États-Unis), certains produits seraient même à éviter totalement. Leurs travaux ont été publiés le 17 avril dernier, dans la revue Nature Medicine.
Pain, riz, viande : voici les aliments à éviter pour diminuer les risques de diabète
Afin d'estimer l'incidence du diabète de type 2, les scientifiques ont procédé à une évaluation des risques dans 184 pays. Ils ont ainsi pu estimer qu'en 2018, onze " facteurs alimentaires" étaient à l'origine de 14,1 millions de nouveaux cas dans le monde. Parmi eux, certains étaient particulièrement pointés du doigt.
" Les charges de diabète de type 2 les plus importantes étaient attribuables à une consommation insuffisante de céréales complètes, à une consommation excessive de riz et de blé raffinés et à une consommation excessive de viande transformée", écrivent-ils ainsi.
Ainsi, la charcuterie ou encore le pain pourraient être déconseillés afin de réduire les risques de développer cette maladie. En clair, mieux vaut donc privilégier les féculents complets et éviter au maximum de consommer des aliments ultra-transformés.
" Notre étude suggère que la mauvaise qualité des glucides est l'un des principaux facteurs du diabète de type 2 attribuable à l'alimentation dans le monde", précise Dariush Mozaffarian, cardiologue ayant participé à l'étude, dans un communiqué. En revanche, le constat n'a pas été le même pour tous les aliments : la " consommation excessive de jus de fruits" aurait, par exemple, eu nettement moins d'impact sur le diabète de type 2.
" Si rien n'est fait et si l'incidence ne fait qu'augmenter, le diabète de type 2 continuera d'avoir un impact sur la santé des populations", alerte donc Meghan O'Hearn, auteure principale des travaux. Selon l'Inserm, le " traitement de référence" de la maladie est effectivement l'adoption d'une alimentation équilibrée et la mise en place d'une activité physique régulière. Ces deux mesures pourraient être " suffisantes" pour contrôler la glycémie.