L’île de Trindade, isolée à 1 200 km au milieu de l’Atlantique, à 1 200 km des côtes brésiliennes, était un « paradis » naturel, vierge de toute activité humaine. Mais le plastique est arrivé là-bas aussi, formant des croûtes géologiques dans les rochers.
C’est l’un des endroits les plus isolés au monde, mais il n’est pas épargné par la pollution des océans : sur l’île de Trindade, à 1 200 km des côtes du Brésil, des croûtes issues des déchets de plastique, ou « plasticroûtes », se sont formées dans des rochers. Une découverte troublante pour la géologue Fernanda Avelar Santos, qui n’imaginait pas trouver une telle preuve de l’impact humain sur l’environnement dans ce « paradis » tropical, un affleurement volcanique dont l’accès est autorisé uniquement aux militaires et aux scientifiques, et après trois ou quatre jours de navigation.
Elle a vu pour la première fois ces croûtes verdâtres sur environ 12 m2 de formations rocheuses